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destinscroisés
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13 février 2005

choc(s)

3 janv. 2005, 00:51 [djyandbi]
Mais, qu'est ce qui m'arrive ?

Je m'étais blindé, sentimentalement. Je ne voulais pas recommencer quelque chose, je ne voulais pas entendre parler d'une quelconque relation.

 

Mais…

 

Il y'a elle !

 

Je vous ai déjà parlé d'elle ici…

Elle était venue habiter chez moi, s'occuper de mon chat pendant mes vacances, et n'est pas repartie. A vrai dire, je ne voulais pas qu'elle reparte. Elle a pris de plus en place dans ma vie, et parfois dans ce blog aussi. On en est même arrivés à se parler par blogs interposés alors que nous vivons dans le même appartement !

Elle est belle, intelligente, a du talent… et va me taper dessus pour avoir osé écrire ça !

Ce qui n'était qu'une cohabitation amicale a dérivé vers quelque chose de plus profond.

 

Et puis zut, je crois que je suis tombé amoureux d'une gamine de 22 ans, la moitié de mon âge !

 

Maintenant, il va falloir affronter les ragots, n'oublions pas que j'habite un patelin ou tout se sait, et ou tout le monde à quelque chose à dire sur tout le monde. Donc, je vais avoir droit à mon quota de leçons de morale. Pas grave, j'y suis préparé.

Je sais aussi que ce ne sera pas éternel, qu'un jour, j'y laisserai quelques plumes et c'est là que tu t'es trompée, ma chère Kass, le post précédent était plus une « bonne résolution » pour l'avenir qu'un retour sur le passé.

 

Mais je trouve quand même que l'année commence bien !

 

10 janv. 2005, 09:05 [kikaplus]
Toi

Je t'ai connu il y a 13 ans. Je n'étais qu'une enfant parmi d'autres. Tu étais mon voisin, et je venais jouer chez toi. Tu me disais souvent de faire moins de bruit.

Puis l'on s'est perdus de vue. Tu es parti à quelques kilomètres, puis, je suis partie à mon tour..

Dix ans après, me voilà de retour. Je te croise, un beau jour, dans notre bistrot préféré.

Tu me parles de ta vie, je te parle de la mienne. Décidemment, c'est pas la forme tous les deux !

Tu es en pleine dépression, je sors doucement de la mienne.. Je te demande des nouvelles de mon amie d'enfance, tu m'en demandes de ma sœur.

Puis, nous sortons, tous les trois. Toi, ma mère, et moi. Nous passons une très bonne soirée. Dans le train qui me ramène à Lille, je reçois un message. C'est toi. Je souris. Ça me fait plaisir. En une soirée, je me suis sentie proche de toi, par le vécu, par beaucoup de choses. Et ça me fait plaisir que ça ai l'air partagé.

Trois semaines après, je reviens au Touquet, pour quelques mois cette fois. Je te retrouve, toujours dans notre bistrot préféré.

J'en apprends plus sur toi, petit à petit. Je lis ton histoire, je partage tes joies, tes peines. Tu partages les miennes. Tu es un ami formidable. Un ami dont je ne peux plus me passer.

Puis, tu pars. Une semaine. Je reste chez toi, pour « garder ton chat ». Tu me manques. Beaucoup. Trop. C'est bizarre.

Semaine longue, très longue. Pourquoi me manques tu autant ? L'amitié, ça peut être si fort que ça ? Bizarre…

Enfin, tu reviens ! Le poids sur mon cœur s'en va, je respire.

Je te demande maintes fois si tu veux que je parte… Je ne voudrais pas te déranger, être de trop.. Même si je n'ai qu'une peur, que tu me dises « oui, laisse moi seul, j'en ai besoin ». Je ne peux plus me passer de toi, déjà !

Un soir, ça ne va pas. Je me rends compte que je tiens trop à toi, et que ça ne peut être que plus que de l'amitié… Je me demande dans quel pétrin je me suis encore fourrée. Tu vas te foutre de moi, c'est obligé. Alors je  décide d'aller dans un bar, tenu  par des amis. Je t'envoie un message. Non, tu ne veux pas venir. Ok.. Quelque temps après, je me rends compte que je n'ai plus de cigarettes. Je passe chez toi, prendre un paquet. Je te prends dans mes bras. « Ce serait bien que tu dormes en haut.. avec moi ». Petit test. Tu n'aimes pas dormir en haut.

Ma soirée se passe en essayant de me mettre dans la tête que non, tu ne seras pas en haut. En rentrant du boulot, j'ouvre la porte, doucement. Surprise.. Tu n'es pas en bas… Yes !

Je monte, et me love dans tes bras, sourire aux lèvres. Qu'est ce que j'y suis bien !

Réveillon du nouvel an. Nous sommes trois. La soirée passe, et je fini par me blottir dans tes bras. J'y suis vraiment bien quand même ! Mais il faut que j'aille travailler.. Je t'embrasse. Naturellement.

8h du matin. A mon retour, tu es là, tu ne dors pas. Je retourne dans tes bras. Décidemment, tu es un vrai aimant !

Aujourd'hui, ça ne fait « que » dix jours… Mais en dix jours, il s'est passé tellement de choses, nous avons tellement discuté..

Je ne me reconnais pas..

Je ne fais pas de projets moi !

Tu parles!

 

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