destinscroisés

19 janv. 2005, 23:29 [djyandbi]
Surprise !

- Maman  peut venir manger ce soir ?

- Bien sur, pas de problèmes, quand tu veux, quand elle veut !

D'autant plus facile quand la « belle-mère » en question est une amie, ce qui simplifie bien la vie, croyez-moi.

A l'heure de l'apéro, la voilà qui débarque. Rien de plus normal. Puis une autre amie arrive, puis une autre, puis un ami, puis un autre, et puis d'autres encore… je ne me rappelle pas exactement l'ordre. Tout ce que je sais, c'est qu'a la fin, ma meilleure amie est arrivée telle la cerise sur le gâteau.

Et tout ce que j'ai trouvé à dire, c'est « qu est-ce qu'on va en faire, on n'a pas de place, et rien à boire… »

Mais ils sont tous venus avec de la boisson, de la nourriture, de la vaisselle, des chaises, du matériel de cuisine. Il est vrai que je ne suis pas vraiment bien équipé, c'est le moins que l'on puisse dire.

A la clé, évidemment, super-soirée, avec des gens charmants. Que dire de plus ?

Ma Miss a passé la plus grande partie de sa semaine à comploter pour m'organiser cette surprise pour mon anniversaire, bien aidée par ses, par nos amis… Et c'était sacrément réussi !

Alors, oui, j'avais déjà craqué pour elle. Comme jamais… Mais avec des coups comme ça, ça n'est pas près de s'arranger !

Et je ne veux pas que ça s'arrange !

16 janv. 2005, 08:24 [djyandbi]
Le feu et l'eau

Elle travaille la nuit, je travaille le jour.

Elle est artiste et bohême, je suis rationnel et casanier.

Elle est ouverte et extravertie, je suis timide et réservé.

Elle adore qu'on la regarde, je préfère être couleur muraille.

Elle… , je …

Tant de choses nous séparent !

Mais c'est peut être pour ça qu'il existe une chance que ça marche.

22 janv. 2005, 13:47 [kikaplus]
Il est si fragile...

  J'ai lu le blog de Mon Homme, au milieu de la nuit, c'est à dire vers 7-8 heures.

C'est vrai, notre histoire est belle, surprenante, et je pense, peu ordinaire..

Chaque histoire est différente, mais la notre....

Oui, il a le double de mon âge (pour 4 mois encore), mais que cela peut il faire, quand on se sent si bien avec quelqu'un, si proche, sans ambiguïté, sans tabous, sans gêne, si complices...?

Quand on partage autant de choses, quand la vie à deux se construit naturellement, comme si nous avions toujours vécu ensemble, comme si c'était une évidence.

Quand, sans le savoir, nous avons les mêmes habitudes, les mêmes réflexes, le même rythme?

Quand on peut passer des heures entières à discuter et rire jusqu'au bout de la nuit, sans s'en lasser?

J'aime tant le voir heureux! Le voir sourire, le voir rire... C'est un bonheur!

Il dit qu'il y a des zones d'ombres... C'est vrai également.

Le retrouver tout chamboulé, la mine anxieuse, angoissé, ça me fait de la peine, ça me fait mal, et... ça m'angoisse.

Son angoisse déteint sur moi. Je ressens alors ce que je ressentais durant ma dépression. Et je déteste ça. Il ne faut pas que je sois faible.

 Un de nous deux doit être fort, pour soutenir l'autre. Il FAUT que je sois forte.

Mais le suis je assez pour tenir pour deux?

Parfois, je me dis que c'est trop lourd pour moi, j'ai peur de ne pas tenir le coup.

Dès que je le laisse seul, je suis inquiète, je me demande dans quel état il sera à mon retour.

Parfois ça va, mais le plus souvent, je le retrouve comme un enfant, perdu, triste. Oui, comme un enfant.

J'ai l'impression d'être une mère parfois. La mère d'un homme qui a 22 ans de plus que moi. Il faut que je le protège, que je le renforce, que je le remette d'aplomb pour le rendre plus solide. Pour Son avenir. Pour Notre avenir.

Il a besoin de moi, et je le rejoins dès que je peux, mettant de côté mes envies de solitude,  mes sorties entre amis. Et mon indépendance.

Mais je l'aime, et laisse le temps au temps. Il ne peut pas guérir en 21 jours..

Mais il guérira.

3 janv. 2005, 00:51 [djyandbi]
Mais, qu'est ce qui m'arrive ?

Je m'étais blindé, sentimentalement. Je ne voulais pas recommencer quelque chose, je ne voulais pas entendre parler d'une quelconque relation.

Mais…

Il y'a elle !

Je vous ai déjà parlé d'elle ici…

Elle était venue habiter chez moi, s'occuper de mon chat pendant mes vacances, et n'est pas repartie. A vrai dire, je ne voulais pas qu'elle reparte. Elle a pris de plus en place dans ma vie, et parfois dans ce blog aussi. On en est même arrivés à se parler par blogs interposés alors que nous vivons dans le même appartement !

Elle est belle, intelligente, a du talent… et va me taper dessus pour avoir osé écrire ça !

Ce qui n'était qu'une cohabitation amicale a dérivé vers quelque chose de plus profond.

Et puis zut, je crois que je suis tombé amoureux d'une gamine de 22 ans, la moitié de mon âge !

Maintenant, il va falloir affronter les ragots, n'oublions pas que j'habite un patelin ou tout se sait, et ou tout le monde à quelque chose à dire sur tout le monde. Donc, je vais avoir droit à mon quota de leçons de morale. Pas grave, j'y suis préparé.

Je sais aussi que ce ne sera pas éternel, qu'un jour, j'y laisserai quelques plumes et c'est là que tu t'es trompée, ma chère Kass, le post précédent était plus une « bonne résolution » pour l'avenir qu'un retour sur le passé.

Mais je trouve quand même que l'année commence bien !

10 janv. 2005, 09:05 [kikaplus]
Toi

Je t'ai connu il y a 13 ans. Je n'étais qu'une enfant parmi d'autres. Tu étais mon voisin, et je venais jouer chez toi. Tu me disais souvent de faire moins de bruit.

Puis l'on s'est perdus de vue. Tu es parti à quelques kilomètres, puis, je suis partie à mon tour..

Dix ans après, me voilà de retour. Je te croise, un beau jour, dans notre bistrot préféré.

Tu me parles de ta vie, je te parle de la mienne. Décidemment, c'est pas la forme tous les deux !

Tu es en pleine dépression, je sors doucement de la mienne.. Je te demande des nouvelles de mon amie d'enfance, tu m'en demandes de ma sœur.

Puis, nous sortons, tous les trois. Toi, ma mère, et moi. Nous passons une très bonne soirée. Dans le train qui me ramène à Lille, je reçois un message. C'est toi. Je souris. Ça me fait plaisir. En une soirée, je me suis sentie proche de toi, par le vécu, par beaucoup de choses. Et ça me fait plaisir que ça ai l'air partagé.

Trois semaines après, je reviens au Touquet, pour quelques mois cette fois. Je te retrouve, toujours dans notre bistrot préféré.

J'en apprends plus sur toi, petit à petit. Je lis ton histoire, je partage tes joies, tes peines. Tu partages les miennes. Tu es un ami formidable. Un ami dont je ne peux plus me passer.

Puis, tu pars. Une semaine. Je reste chez toi, pour « garder ton chat ». Tu me manques. Beaucoup. Trop. C'est bizarre.

Semaine longue, très longue. Pourquoi me manques tu autant ? L'amitié, ça peut être si fort que ça ? Bizarre…

Enfin, tu reviens ! Le poids sur mon cœur s'en va, je respire.

Je te demande maintes fois si tu veux que je parte… Je ne voudrais pas te déranger, être de trop.. Même si je n'ai qu'une peur, que tu me dises « oui, laisse moi seul, j'en ai besoin ». Je ne peux plus me passer de toi, déjà !

Un soir, ça ne va pas. Je me rends compte que je tiens trop à toi, et que ça ne peut être que plus que de l'amitié… Je me demande dans quel pétrin je me suis encore fourrée. Tu vas te foutre de moi, c'est obligé. Alors je  décide d'aller dans un bar, tenu  par des amis. Je t'envoie un message. Non, tu ne veux pas venir. Ok.. Quelque temps après, je me rends compte que je n'ai plus de cigarettes. Je passe chez toi, prendre un paquet. Je te prends dans mes bras. « Ce serait bien que tu dormes en haut.. avec moi ». Petit test. Tu n'aimes pas dormir en haut.

Ma soirée se passe en essayant de me mettre dans la tête que non, tu ne seras pas en haut. En rentrant du boulot, j'ouvre la porte, doucement. Surprise.. Tu n'es pas en bas… Yes !

Je monte, et me love dans tes bras, sourire aux lèvres. Qu'est ce que j'y suis bien !

Réveillon du nouvel an. Nous sommes trois. La soirée passe, et je fini par me blottir dans tes bras. J'y suis vraiment bien quand même ! Mais il faut que j'aille travailler.. Je t'embrasse. Naturellement.

8h du matin. A mon retour, tu es là, tu ne dors pas. Je retourne dans tes bras. Décidemment, tu es un vrai aimant !

Aujourd'hui, ça ne fait « que » dix jours… Mais en dix jours, il s'est passé tellement de choses, nous avons tellement discuté..

Je ne me reconnais pas..

Je ne fais pas de projets moi !

Tu parles!

2 janv. 2005, 05:39 [djyandbi]
Message Personnel

Le Pays Basque est un pays de poëtes

Voici un exemple...

Hegoak ebaki banizkio,
nerea izanen zen,
ez zuen aldeginen ;
baina, honela,
ez zen gehiago txoria izanen,
eta nik...
txoria nuen maite.

Et maintenant, la traduction:

Si je lui avais coupé les ailes,
Elle aurait été à moi,
Elle ne serait pas partie
Mais ainsi
Elle n'aurait plus été un oiseau,
Et moi
C'est l'oiseau que j'aimais

Bon, maintenant, les travaux pratiques...

30 déc. 2004, 12:20 [kikaplus]
philo du jour

Je me rend compte avec le temps, que chaque sentiment est différent,

qu'il y en a des millers qui sont ressentis différemment, et pourtant ont le même nom. L'amour par exemple, peut être fraternel, maternel, Amical, passionnel, Platonique...

Mais aussi, deux sentiments peuvent être tellement proches que l'on ne sait duquel il s'agit. Peut être un dont le nom est inconnu. Ou peut être un que l'on fuit, par Raison, ou par Peur.

Et là, comme d'habitude, partir, avant de savoir, avant qu'il ne soit trop tard.

29 déc. 2004, 16:29 [kikaplus]
mal au coeur..

Je pensais qu'il allait bien..ou tout au moins, mieux...

Ce n'est pas le cas apparemment.

 Ça me fait mal de le voir comme ça, en plein après midi. Et je m'en veux parce que je n'ai pas été la pour l'en empêcher. En même temps, je ne suis personne pour me permettre de déclarer pouvoir l'en empêcher. Mais j'aimerai qu'il soit bien. C'est mon souhait le plus cher, le voir heureux.

Je t'en prie, fais attention à toi. Si tu ne le fais pas, fais le pour ceux qui t'aiment, qui tiennent à toi. Je sais, c'est égoïste. Mais c'est comme ça.

Je n'aime pas le voir se foutre en l'air...

27 déc. 2004, 19:43 [djyandbi]
Météo...

La météo du Pays Basque est quelque chose de vraiment capricieux. La proximité de l'océan et de la montagne donne un résultat étonnant.

Ainsi, en une semaine, j'ai eu droit à un échantillonnage complet de ce que le ciel peut offrir. Tempête, vent, pluie fine, pluie forte, brouillard, orage, grêle, et même neige. Et la neige à Biarritz, même au mois de décembre, c'est une chose rare…

Et bien mon moral de la semaine écoulée ressemblait à la météo. Je suis passé par tous les états possibles.

Ceci dit, il y'a eu du soleil aussi, car un des charmes du sud-ouest, c'est qu'il peut neiger et faire grand beau temps une heure après.

Pour le moral, il en a été de même, il y'a eu de bons moments, de très bons même, avec ma fille, et aussi quand j'ai vu le sourire qui m'attendait sur le quai de la gare hier soir…

Ca réconcilie avec les retours de vacances !

27 déc. 2004, 09:20 [kikaplus]
Retour!

  ça y est, il est revenu! arff je respire! ;-)

La preuve, j'ai bien dormi! (bon ok j'ai été aidée..)

Comme il vous le dira si bien, il a eu de tout: du froid, de la neige, de la grêle, du vent, de la châleur... ici on a eu.... du froid, et.....du froid.

J'veux r'partiirrr!

Bon, j'l'emmene avec moi alors!

Original

Tiens, je vais faire dans l'originalité aujourd'hui ! Pourquoi pas un petit post sur Noël ?

Je viens à l'instant d'acheter le dernier cadeau à l'heure de la fermeture du magasin. J'étais pas obligé, mais celui-là, j'y tenais. C'est bien de s'y prendre toujours d'avance ! Mais de ce côté, j'ai enfin l'esprit tranquille.

Par contre, j'ai l'impression que nous allons vivre un Noël bizarre. Tout dépendra de l'humeur de ma mère. Ca pourra être très bien (improbable), ou partir en vrille après une heure (vachement plus vraisemblable) ! Et il y'en a qui disent que Noël est une fête !

Bon, c'est bientôt fini, dans deux jours je remonte dans le nord, et pour la première fois de ma vie, j'attends cet instant avec impatience…

Il est parti...

19 déc. 2004, 07:31 [djyandbi]
Vive l'avion

La journée avait bien commencé pourtant. Kika s'était dévouée pour m'accompagner à la gare, ce qui m'a épargné le bus, bien sur, mais surtout près d'une heure et demie d'attente solitaire dans le froid d'un quai de gare. Merci Miss !
Et la petite dame à la voix douce dont je vous ai déjà parlé, qui travaille dans toutes les gares de France et de Navarre se fait entendre : « Le train à destination de Paris, départ initialement prévu… ». Le « initialement » fait comprendre immédiatement qu'il sera en retard. De 40 minutes annonce t-elle. Bon, tant pis, adieu mes correspondances. Je raccompagne Kika à sa voiture, passe au guichet pour changer mon billet, et la guichetière me dit : « Dépêchez vous, c'était une erreur, en fait, il n'a que 5 minutes ! »
Bon, je me dépêche…
Ce n'était pas une erreur…  C'était de l'anticipation !
A Amiens, nous engrangeons facilement et sans rien faire une petite demi-heure de retard qui me permet de fumer trois clopes sur le quai, mais quand même… Je suis pressé moi ! Mais, ça va encore…
Un peu plus loin, arrêt en pleine voie pour cause de passage à niveau défectueux. Et hop ! 25 minutes supplémentaires dans la vue. Ce coup ci, il est clair que ma correspondance est foutue.
Arrêt imprévu en gare de Creil, histoire de porter l'addition définitive à 1 heure pour l'arrivée à Paris.
Et là, je me suis renié. Moi qui prend toujours le métro avec un air de badaud nonchalant, moi qui m'était juré de ne jamais marcher sur un tapis roulant et qui râle après ceux qui le font, je me suis comporté en parisien moyen, pressé, nerveux, stressé.
D'accord, j'ai bien fait, puisque j'ai réussi à monter dans un TGV à destination du sud-ouest moins de deux minutes avant son départ, et qui si tout se passe bien (j'écris ce post du train, je le publierai ce soir) m'amènera sur la Côte Basque avec moins d'une heure de retard sur ce qui était prévu. Mais je m'en veux de n'avoir pas été plus zen.
Car, il faut le savoir, sur les quatre dernières fois ou j'ai pris le train pour Biarritz, la SNCF, avec une régularité désolante m'a fait louper par trois fois mes correspondances.
Je devrais être habitué…

Et me manque (mais je ne le sais qu'à peine encore...)

19 déc. 2004, 08:33 [kikaplus]
y parviendrais je un jour....?

Je ne trouve pas d'issue, je fais tout pour m'en sortir, j'essaie tout, je fais tout ce que je peux... et rien ne va, toutes les voies sont bloquées, je ne sais plus quoi faire..

J'ai une boule dans la gorge, qui grossi, qui fait mal. Rien de ce que je veux faire n'est possible, mon avenir me parait si sombre.. Je pleure toute seule, ça sort, tres fort... ça faisait longtemps..

Je me sens moche, grosse nulle, molle...et crevée.. il faudrait que je dorme..

Trop d'incertitudes, d'interrogations. Et puis ce concours. Je viens d'y penser serieusement, et de réaliser que je n'y arriverai pas. Je n'aurai jamais le courage!

Je viens de "croiser" J&B sur msn...Au bon moment. Même loin, il est là, au bon moment.. ça va mieux, un peu calmée... je vais dormir..